L'idée est issue de faits réels, lorsque les professeurs m'ont tourné le dos du jour au lendemain parce qu'ils ont appris que je souhaitais faire de l'art et que ce n'est pas un domaine "honorable" d'après eux. Ils n'ont jamais cherché à comprendre pourquoi je voulais faire ça, si c'était ce qui me rendait heureuse ou pas. Ils se sont contentés de me répéter que je ne serai jamais capable de faire ça de toute façon, et que je devais absolument trouver un vrai métier pour plus tard : comme médecin, vu mes très bonnes notes en science et en mathématiques à cette époque-là. Tous ces mots que j'entendais me faisaient souffrir à chaque fois. Dans le court-métrage, cette souffrance est traduite par la souffrance physique des coups du père.

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Les personnes présentes dans le court-métrage sont des personnes rencontrées via l'art directement, je voulais travailler aux côtés de personnes capables de ressentir la même chose que moi. L'entente était parfaite. Lors de la post-production, j'ai décidé de composer les deux musiques qui s'y trouvent pour être sûre que ça corresponde à ce que je souhaitais. Mes instruments, mon matériel d'enregistrement et mon niveau n'ont pas pu faire un rendu excellent mais c'était intéressant de composer autour d'images.