Ce court-métrage a été réalisé dans le cadre du festival RLV de Bagnères-de-Bigorre, et a eu comme thème imposé "étincelle". Étant dans la vague des hastags metoo et balancetonporc, l'idée de faire de l'étincelle un symbole des personnes harcelées sexuellement ou violées nous a paru important. D'autant plus que notre club cinéma, cette année-là, était composé de gens ayant déjà subies des attouchements.

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Le tournage fût difficile pour tout le monde. Les acteurs/actrices n'étaient pas à l'aise, avaient peur de mal faire, de blesser, d'être maladroits dans leurs gestes. Les scènes étaient éprouvantes pour toute l'équipe. Le scénario n'a presque pas été suivi, on réécrivait tout au fur et à mesure pour que chacun soit en confiance. Personne ne pensait que ce serait aussi compliqué de jouer ces scènes, même avec lecture et relecture du scénario en amont.

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En parallèle, la recherche de personnes voulant bien témoigner a été tout aussi difficile. Bien souvent, les histoires n'avaient jamais été raconté, même aux proches, ce qui effrayait. Cependant, ces mêmes-personnes avaient besoin d'en parler. Certaines ont alors posé leurs voix pour le court-métrage, d'autres se sont simplement confiées pendant de longues heures par message. Dans chaque cas, c'était une fierté pour nous de pouvoir aider ces gens, et de diffuser un message comme celui-ci.

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La diffusion a été extraordinaire. Nous avons eu des retours positifs et très encourageants de la part des festivaliers, du jury professionnel, et de personnes sur les réseaux sociaux après la publication sur YouTube.

Suite à cela, d'autres personnes sont venues se confier sur leurs diverses histoires, ce qui nous a permis d'être encore plus content de notre travail et surtout de sa portée.

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Je pense, très sincèrement, que ce court-métrage et celui dont je suis le plus fière (voire le seul dont je suis fière ?). C'est effectivement un court-métrage qui me touche personnellement par mon vécu, et c'est la première et seule fois que j'ai osé parler d'un sujet qui me tenait autant à cœur. Il m'a d'ailleurs aidé dans ma reconstruction.